Pourquoi le mixage et le mastering sont-ils importants ?

Le travail de mastering en studio d’enregistrement a vu le jour avec l’invention du disque vinyle quand il a fallu retranscrire de manière la plus performante possible le signal d’enregistrement des bandes magnétiques. À partir des années 1980, le CD optique n’a pas supprimée cette étape d’optimisation. Aujourd’hui, le mastering est quasiment assimilé à une course à la performance où tout est admis pour sonner faire puissamment, même parfois au détriment de la musicalité.

À quoi sert le mastering ?

Quand on décide de composer de la musique, l’objectif est premièrement d’obtenir une cohérence sonore entre les différentes pistes d’un album. Or, en règle générale, un mixage des morceaux réalisés séparément a des résultats particulièrement hétérogènes. Une piste sonnera très forte quand l’autre aura une sonorité trop faible. L’une présentera un son mate et une autre semblera brillante acoustiquement.

L’intérêt du mastering est d’estomper les disparités sonores sans toutefois les occulter. Une forme de continuité doit émerger du mixstering ou mastering.

Le studio d’enregistrement et ses outils de mastering est également un excellent moyen d’offrir une écoute différente. Autrement dit lorsque l’étape de mastering est finie, on peut redécouvrir un fichier sonore qui présente une compression optimisée et une égalisation équilibrée.

Que se passe-t-il avant l’étape du mastering ?

Logiquement, on aurait dû commencer l’article en s’intéressant à la notion de mixage. Car cette étape est en fait celle qui précède le mastering. Elle est réalisable seulement lorsque l’ensemble des pistes audio (au format aiff ou wave généralement) qui forment un morceau sont finalisées.

L’objectif du mixage avec une piste batterie, une piste guitare, une piste pour la voix, une piste de la basse, est d’homogénéiser la création musicale au niveau du volume, des réverbérations, des graves, des aigus, etc…

Composer de la musique avec un outil informatique

Si vous êtes technicien son de profession ou simplement un amateur éclairé de la musique MAO, alors vous utilisez forcement un séquenceur ? Mais lequel ? Live Reason, Pro tools, Cubasse, Ableton ? Plusieurs peut-être ? Ces logiciels de musiques sont tous destinés à sublimer vos compositions. Une formation se révèle souvent être une aide précieuse pour être performant.

Par principe, on dit souvent trop rapidement que les  digital audio workstations ou séquenceurs en français font à peu près tous la même chose. C’est à dire permettre la composition, le mixage et la génération de séquences sonores magnifiques. Tout cela est vrai mais chaque compositeur MAO a ses préférences. Sans oublier également que chaque séquenceur midi a ses propres fonctions de créativité. Encore une fois, une formation MAO est à coup sûr la meilleure solution pour découvrir et maîtriser ses outils home studio puissants et complexes.

Quelques pistes pour se lancer dans la production musicale

Le mixeur débutant peut au cours de sa formation MAO prendre comme point de référence un morceau d’album qu’il apprécie avec un style proche du titre sur lequel il travaille. L’idée n’est pas de faire de la copie mais simplement de réaliser une étude comparative. Y a-t-il plus d’aigus ? Les échos sont-ils ressemblants ? Comment les instruments se répartissent ?

Avec un peu d’assiduité et de patience, la philosophie du mastering et du mixage deviendra une évidence pour vos oreilles. De quoi susciter l’intérêt de l’auditeur dès les premières notes !