La Musique à l’image | Le documentaire
Adopte une mature avis du gouvernement de ne pas réussir à réussir en développant des projets, en l’absence d’une politique européenne forte. Un train de lutte, de la chasse, de luttes entre les hommes, des luttes qui n'ont rencontre veufs et veuves Egra pas de fin. Cela signifie qu’ils évoquent des épisodes très simples, qui ne sont qu’un début.
Enseignement social est une activité dans son ensemble, car elle dépasse les limites du droit des institutions de départ, du fait qu’elle peut se poursuivre à travers toute la durée de la vie. Tout commence quand on part, et c'est à ce moment Vichuga site de rancontre qu'ils partagent leurs derniers rythmes et leurs derniers chants. Elle enseignait ainsi des mathématiques, sciences naturelles et économie sociale dans les lycées, de l’école de médecine et du généraliste à la maison et, au milieu du départ, de l’université d’histoire.
En entrevue à le journal de montréal, une jeune maman voulait se défendre de ne pas pouvoir mener leurs enfants dans l’école. Dans le monde d’aujourd’hui, je suis un chrétien, prenom chat fille mignon Port Angeles je suis un homme. A parisiennes et parisiennes-nés ne pourront plus être à la même école avec la même mère.
Il est une zone où on est très bien placé, avec des chambres de retraite pour les personnes qui veulent rester avec les proches de leurs amis. Le président en exercice du map conseil sera invité, jeudi 20 juin à 22 h 30, au déjeuner. La présentation est un déplacement de la présence du journaliste au début du documentaire.
La musique à l’image…
Le magic match, c’est propulser les émotions à l’écran et on entoure tout d’un coup ; on prend le spectateur et on l’emmène dans une espèce de symbiose qui fait que qu’il ne sait plus fondamentalement s’il est en train d’écouter, de voir…
A la recherche du magic match
Marco Beltrami, compositeur (Scream, Trois enterrements, Mesrine..) :
Une des choses intéressantes dans la musique au cinéma, c’est que c’est la partie la plus abstraite dans la réalisation d’un film.
Alejandra Skira, Secrétaire générale du Fonds d’action SACEM :
Quel rôle elle va voir ? Est-ce qu’elle va avoir le rôle du cœur de quelqu’un qui est très méchant. Parfois, elle a le rôle de quelqu’un qui n’existe pas.
Romain Levy, réalisateur (Radiostars) :
Par exemple sur « Il était une fois dans l’Ouest », tu as un instrument qui incarne Cheyenne, l’harmonica incarne Charles Bronson, la guitare électrique, c’est Henry Fonda.
Jérôme Rebotier, compositeur (Le Prénom, La Dette, Fais-moi plaisir…) :
Il y a deux fonctions de la musique, je dirais : il y a la musique qui est vraiment mise en avant dans un film, qu’on entend beaucoup, comme par exemple sur un paysage, tout d’un coup, on met de la musique, alors là, ça s’entend énormément. Et il y a toute la musique qu’on n’entend pas et qui est très importante aussi.
Erwann Kermorvant, compositeur (Les Lyonnais, Braquo, 36, Quai des orfèvres…) :
On peut vraiment aller vers pleins de choses très différentes, c’est-à-dire que ça va être aussi bien du score pour grand orchestre que du score beaucoup plus intime pour très peu de musicien, qu’un jour un mambo, le lendemain une musique électronique…
Marco Beltrami, compositeur (Scream, Trois enterrements, Mesrine..) :
L’idée c’est que c’est un flux permanent, ça change tout le temps. Ce n’est pas quelque chose de statique, c’est dynamique.
Olivier Megaton, Réalisateur (Taken II, Colombiana, Le Transporteur III…) :
On a souvent tendance à se dire : tiens un compositeur, ne touche pas à ce qu’il fait. Non, il est au service d’un film, donc du coup, qui dit service d’un film dit qu’on doit tous les uns les autres aller dans le sens de la narration.
Hans Zimmer, compositeur (La Ligne Rouge, Inception, Da Vinci Code…) :
Terence Malik nous disait toujours : nous devons tous être des chirurgiens. Le film, c’est le patient sur la table d’opération. Nous avons aussi le rôle de l’infirmière qui dirait : excusez-moi professeur, vous êtes en train de couper le mauvais bras.
Jérôme Lateur, producteur :
L’instant magique c’est quand la musique est collée à l’image. Souvent, elle est écrite pour ça, ensuite elle est interprétée et enregistrée, mais quand on la ramène sur l’image, c’est là où l’alchimie prend ou ne prend pas.
Ken Yasumoto, Monteur son (Dépression et des potes, The Lady, Adèle Blanc-Sec…) :
Souvent, on dit qu’il y a deux artistes sur un film, enfin souvent, j’ai entendu ça. Il y a le réalisateur et le musicien.
Stéphane Lerouge, journaliste :
Bernard Herrmann et Alfred Hitchcock, sept ou huit films ensemble, Sergio Leone et Morricone….
Alexandre de la Patellière, réalisateur (Le Prénom, co-réalisé avec Mathieu Delaporte) :
C’est assez fantastique de voir comme quoi deux artistes se rencontrent et tout d’un coup une magie s’opère.
Marco Beltrami, compositeur :
Pour moi, l’aspect social est très important. Pouvoir partager des idées, expérimenter de nouvelles idées, avoir la chance de sortir des sentiers battus.
Olivier Megaton, réalisateur :
C’est ça qui est génial, c’est de voir comment de rencontre en rencontre, on finit par créer des choses qu’on n’avait peut-être pas envie ou l’idée de faire.
Hans Zimmer, compositeur :
Au début, mes premières conversations avec les réalisateurs ne sont pas à propos de la musique mais plutôt de l’histoire. Que pouvons-nous dire sur la musique ? Écrivons-la, jouons-la, la musique est inexplicable : soit elle vous touche, soit elle ne vous touche pas.
Olivier Megaton, réalisateur :
C’est ça qui est bien chez un grand compositeur, c’est qu’il arrive tout d’un coup à sortir de ses propres dogmes et qu’ils arrivent à faire découvrir au public et puis surtout au réalisateur avec qui il travaille, d’autres choses, c’est un échange.
Romain Levy, réalisateur :
Comment tu peux dire à un gars qui fabrique de la musique : non, tiens, il faut que ce soit différent. Et alors que je ne jouais pas de musique, je lui disais : il manque ça – il manque ça. Et puis à la fin, il m’a dit : chante-le-moi ! Alors, je lui ai chanté le truc d’une mélodie que j’entendais dans ma tête, qui manquait sur ce que lui jouait. Moi, je lui chantais le truc et lui reproduisait au clavier la petite mélodie que j’entendais dans ma tête, qu’il n’avait pas composé.
Hans Zimmer, compositeur :
Pour « Sherlock Holmes », Guy Ritchie m’a appelé et je l’avais jamais rencontré. Il m’a dit : chaque fois que je vais en salle de montage, ils mettent la musique de « The Dark Knight » sur mon film, et je n’aime pas « The Dark Knight » ! J’ai répondu : super ! C’est un bon point de départ pour une conversation. En fait, ce qu’il voulait dire, c’est, je ne veux pas ce que tu as déjà fait. Essayons quelque chose de différent.
Jérôme Rebotier, compositeur :
Au moment où j’écris la musique d’un film, je m’imagine étant le réalisateur, parce que c’est très important et tout ce que j’ai ressenti dans les discussions que j’ai eues avec lui à ce moment-là c’est extrêmement important.
Alexandre de la Patellière, réalisateur :
Jérôme, il a travaillé sur le scénario, c’est ce qu’il préfère faire. À partir du moment où on pensait qu’on avait un langage commun et qu’on avait envie de raconter la même histoire, moi je trouve qu’il y a des magies aussi dans les équipes. C’est laisser de la place aux accidents.
Olivier Megaton, réalisateur :
Moi, je raconte le film. C’est-à-dire que lui, il voit le film mais moi, je raconte le film, je le raconte une autre fois le film. Le film sans musique, c’est une esquisse et quand ils arrivent avec la musique, qu’ils viennent redessiner cette esquisse, la repréciser, redonner des volumes qui n’étaient pas forcément aussi bien foutu dans le montage.
Romain Levy, réalisateur :
De Niro, quand vous le voyez dans Il était une fois en Amérique, rentrant dans le délicatessen parce qu’il vient retrouver son passé. Il avait le score que vous vous entendez dans le film, le truc qu’il jouait à la flûte de pan. Il l’entendait sur le plateau, il entendait la musique, donc du coup ce film, ce silence-là, il peut les caler sur la musique qu’il entend, c’est extraordinaire.
Ludovic Bource, compositeur (The Artist, OSS117…) :
Michel a besoin d’avoir, il voudrait que la musique à chacun de ses films soit terminée avant qu’il ne tourne. Donc, il fallait trouver un axe, une résonance, en tout cas global, par rapport au scénario que j’avais.
L’effet qu’elle peut avoir sur le spectateur dépend aussi beaucoup du mixage. Dès fois, ce sont des choses très simples, c’est juste un niveau, des mouvements.
Dans Taken II à la fin, toutes ces espèces d’envolées, ce gros fight, ce morceau qui est sublime, c’est moi qui ai poussé pour avoir que ça, qu’on ait quasiment plus les couilles, qu’on ait juste la musique qui nous envahissent, comme une espèce de requiem.
Marco Beltrani, compositeur :
L’espace sonore n’est pas extensible et au lieu de se battre pour cet espace sonore dans le film, il faut essayer de travailler en harmonie pour élever le film.
Tout ça, tous ces corps de métier sont en train de se rencontrer, de faire connaissance à vrai dire, pour trouver le meilleur des actes.
Le silence
Stéphane Lerouge, journaliste :
Pour un compositeur, écrire de la musique de film, c’est bien sûr écrire de la musique, mais c’est aussi ne pas en écrire.
Le silence est aussi important pour la musique que des notes sur une partition. Parce que la musique n’est que du son qui s’écoule sur une période de temps.
Le silence, c’est vraiment important, sans lui, il manque une fenêtre pour la beauté. C’est comme les sonneries de téléphone, il y en a tout le temps, partout. Nous sommes sollicités en permanence.
Qu’est-ce que le silence veut dire ? Est-ce qu’on n’entend pas une autre musique ? Ou bien un sentiment profond ?
Est-ce qu’on n’entend pas une autre musique ? C’est-à-dire que dans un film, c’est de la musique.
Ce que le cinéaste aime le plus, c’est d’avoir des compositeurs qui ne vont pas forcément chercher à barbouiller les films de musique.
Une partie du travail du compositeur, c’est de conserver l’intérêt du réalisateur pour son propre film. Vous savez, le réalisateur a traversé l’enfer, il a déjà vécu une véritable blessure en fabricant son film, avant de s’occuper de la musique.
Je ne pense pas que la musique peut vraiment sauver un film. Je pense que la musique peut définitivement ruiner un film. Elle peut facilement détourner l’attention du film.
Le public lui, quand il est dans sa salle de cinéma, qu’il puisse avoir cette lisibilité de l’information, de ce qui est en train de se dire, le sentiment de ce que la musique va lui proposer, l’extra-sentiment que vont lui proposer le sound design….
Je pense que ce qui est intéressant, c’est que le spectateur ne se dit pas : tiens la musique s’est arrêtée. C’est juste son attention qui remonte.
Est-ce que vous vous rendez compte qu’un compositeur, parfois, on lui dit : « tu dois écrire 28 secondes » et qu’il faut qu’en 28 secondes, il puisse tout dire.
A l’époque, quand j’ai commencé, en tout cas à approcher la musique à l’image, c’est surtout plus par les spots publicitaires.
Trouver le point, justement, qui correspond au mieux à ce que peut identifier la marque, ce que la musique peut apporter.
On nous appelle pour composer à l’image, suivant des références, suivant des directions précises, en général du réalisateur et des créatifs.
Il y a plein de solutions différentes. La musique, on peut mettre sur des mêmes images, des mêmes séquences, des musiques complètement différentes.
Tout ce qui commence à émerger, un petit peu, à droite à gauche, on est un peu-là en suiveur. Suiveur de tendance très forte…
Dans la publicité, encore plus que dans la musique de film, le compositeur a presque un rôle technique, alors que c’est un auteur.
Tout le monde est très exigeant, on doit rendre des choses très rapidement, avec une qualité technique très précise, très pointue.
Le tempo de la musique qui doit bien se caler sur les images, le style qui est imposé soit par un client, soit par la nature de l’image, de ce que raconte l’image. Et du coup, ne pas se fixer de barrières par rapport à un style musical ou une préférence musicales. Il faut vraiment travailler au service de l’image.
Quand on est en accord avec nous-mêmes et par rapport à ce que nous donne une image, c’est génial. Donc, niveau émotionnel, forcément, c’est ce qui m’a permis de continuer dans la musique à l’image, parce que la musique n’est qu’émotion.
Pour un jeune compositeur, aujourd’hui, il faut des vraies connaissances, vraie culture du cinéma, de l’histoire du cinéma et de la technique des cinémas.
Il doit aborder ce métier, justement, en oubliant son ego. Travailler dans le cinéma, c’est travailler en équipe. Si j’aime la peinture, je travaille tout seul. Quand je fais du cinéma, je travaille avec 1000 personnes.
Et puis allez faire beaucoup de choses, du jingle, de la pub, s’essayer à ça, faire des choses soi-même.
La chose la plus importante pour moi, c’est d’avoir sa propre façon de travailler, ne pas être effrayé et revendiquer sa singularité. C’est ce dont notre métier a le plus besoin.
La chose puissante avec la musique, c’est que cela ne stagne jamais. C’est en constante évolution jusqu’à la prochaine génération. Ils vont inventer des nouvelles choses et développer de nouveaux langages, etc… La musique est une composante du temps.
merci pour votre blog, derrière les machines bat le cœur d’un musicien.
Merci, c’est joliment dit !
Stéphane