Harmoniser par les tierces
Comme vu dans la vidéo, le moyen le plus utilisé pour harmoniser une mélodie en pop-rock, c’est d’ajouter une tierce au dessus.
Si la tierce n’est pas dans l’accord, on peut la remplacer par une quarte ponctuellement.
Ensuite, après la tierce, on arrive soit à une quarte, une quinte ou une sixte au dessus.
S’il y a des quintes consécutives, c’est le style qui va déterminer si c’est autorisé ou non.
Si ça ne l’est pas, une solution est de quitter le parallélisme avec la mélodie, et de garder une note fixe de l’accord.
Au delà, on entre dans des règles de contrepoint plus complexe.
Remarque : Vérifier chaque voix par rapport à la basse du morceau. Si nous avons un parallélisme de quinte ou d’octave avec la basse, ça peut ne pas convenir aux styles qui cherchent de la fluidité et de l’élégance.
Harmoniser par en dessous
Comme vu dans la vidéo, on peut choisir d’harmoniser par en dessous.
L’équivalent d’une tierce au dessus, c’est une sixte en dessous.
Ensuite, on peut ajouter la voix intermédiaire que l’on ajuste pour s’adapter aux notes des accords.
Cette technique est privilégiée en orchestration et en arrangement. Pour des cordes et des cuivres en particulier.
Un sommet et une référence de cette technique se trouve dans le final de l’oiseau de feu de Stravinsky.
Le crescendo s’amplifie par une harmonisation à deux voix, puis trois, puis quatre, puis six, puis huit…
Harmoniser par les accords
Cette technique est très utilisée en jazz.
La voix du haut fait la mélodie pendant que les voix du bas font des notes tirées des accords en privilégiant celles qui sont proches.
Cette technique obéit aux mêmes lois que la réalisation d’accords.
La seule différence est qu’il n’est pas nécessaire que les accords soient complets pour que cela fonctionne.
En jazz les accords sont souvent enrichis, ce qui aide à trouver des notes intéressantes et à créer des voicings (réalisation d’accords) serrés.
En rock
Les groupes de rock, comme Oasis ou U2, utilisent des doublages, souvent à la tierce, de passages courts.
Comme une ponctuation, ces doublages donnent de la force sans devenir automatiques et pesant.