Une profession artistique, c’est 50% de compétence et 50% de relationnel
Certaines personnes confondent relationnel et « piston ». Le piston est comme une balle qu’on lance en l’air, elle monte vite et redescend jusqu’au sol.
Dans le relationnel, il y a le networking et l’esprit d’équipe.
Le networking
c’est chercher quelles sont les personnes d’une organisation que l’on peut aider à réaliser LEUR objectif.
En aidant quelqu’un, on crée un système de réciprocité qui est payant à long terme.
La pire attitude serait de solliciter un nouveau réseau pour résoudre mon problème personnel.
C’est le meilleur moyen pour être étiqueté gêneur.
Le networking, c’est les autres d’abord
Intéressez vous à leur point de vue avec une authentique sincérité.
Proposez votre aide chaque fois que possible.
Le second aspect du relationnel est
l’esprit d’équipe.
Est-ce que vous avez envie de passer votre journée avec quelqu’un de désagréable ?
Il a été étudié que la présence d’une seule personne négative suffisait à polluer toute une équipe.
Comme par exemple un râleur.
Si vous ne pouvez pas vous empêcher de vous plaindre, ne faites pas une carrière artistique car cela demande de l’enthousiasme et de la passion.
La relation du compositeur avec le réalisateur ou le producteur de film
Un être humain n’est totalement satisfait d’une idée que s’il pense que c’est lui qui l’a eue.
J’en déduis que quand un compositeur est en difficulté, il a intérêt à proposer des options que le réalisateur valide en s’impliquant au maximum.
Plus le réalisateur est actif, plus cela devient son idée, et plus cette idée lui plait.
Sans cet échange, lorsque le doute s’installe, on peut s’égarer et multiplier les propositions jusqu’à épuisement.
Oublier le facteur psychologique est souvent fatal.